Maître absolu de Trad'ren ❖ Messages : 452 ❖ Date d'inscription : 18/01/2013
| Sujet: 8- Les fêtes de Trad'ren Sam 12 Sep - 0:06 | | Les fêtes de Trad'ren Les Rites de Dreloth ❖ Les rites de Dreloth sont beaucoup plus sombres que les fêtes de Sha'par. Ils sont célébrés au milieu de la saison froide et sombre de Robug, peu de temps avant que la saison des pluies d'Illai annonce l'approche de la saison chaude de Larlak et le début des préparatifs de récoltes lorsque la seconde lune de Dreloth voit le jour. Les rites de Dreloth signifient plusieurs choses pour les habitants de Trad'ren. Il s'agit d'une fête en l'honneur de la déesse lunaire qui veille sur eux durant cette période austère et rude. C'est aussi durant les rites de Dreloth que l'on se recueille afin de permettre aux âmes des défunts de partir en paix vers l'au-delà. Bien que plusieurs ne soient pas croyants, tous se rassemblent sur les plages de l'océan de Kozia afin de laisser partir définitivement les défunts que le rude hiver de Rubug aura fini par achever et mettre fin à leur vie. Les rites de Dreloth signifient également une autre occasion pour les anciens d'évaluer la capacité des nouveaux fraichement arrivés sur la planète prison. Ils profitent des rites de Dreloth pour effectuer un rite d'initiation aux nouveaux arrivants de Trad'ren et cela, peu importe son clan.
Encore une fois, il s'agit d'une festivité où la trêve entre tous les clans a lieu. Tous s'unissent et un banquet spécial est créé pour célébrer la fête lunaire de Dreloth durant les cinq jours qu'elle a lieu. Un immense feu est allumé sur la plage de Kozia afin de réchauffer les habitants, mais aussi pour accentuer l'ambiance festive. Les artistes et artisans sont sur place continuant d'honorer Dreloth à leur façon. Des chants sont également entendus pour souligner le départ des âmes défuntes vers un monde meilleur que celui de Trad'ren. Ce moment de recueillement concerne également tous les clans, incluant celui des bannis de la citadelle et les justiciers qui eux aussi se recueillent face aux personnes proches qu'ils ont perdues la dernière année.
Des gens écrivent également des souhaits qu'ils jettent ensuite dans le feu. La légende dit que la déesse lunaire entend toutes les prières qu'on lui fait et que parfois il est possible de la voir à travers la lune ou dans nos rêves durant les rites de Dreloth si on y pense avec toute notre âme.
Comme les fêtes de Sha'par les « Femmes de Trad'ren » peuvent pratiquement goûter à la liberté de choisir de leur vie durant les rites de Dreloth. Il leur est possible de ne pas suivre leur mari si cela leur fait envie, mais les « Femmes de Trad'ren » doivent tout de même festoyer et distraire les hommes durant les rites.
Compte tenu de la froide température, tous sont vêtus chaudement et la tradition veut que le port de la fourrure soit convenu durant les rites de Dreloth. De même que le son des tambours et des cornes pour accompagner les chants des défunts. Durant les rites de Dreloth, il n'est pas rare non plus de voir des petits duels amicaux entre hommes afin de prouver sa valeur auprès de son clan.
Les initiations pour les nouveaux habitants de Trad'ren est toujours assez douloureuses pour eux. Ils sont souvent envoyés dans la jungle de Keznia après les rites de Dreloth en espérant les revoir vivant par la suite. Ils ont pour mission de rapporter un objet précieux que les anciens de chaque clan auront choisi. Cela déterminera le clan et la valeur du nouveau membre de la citadelle officiellement. Ils ne partiront pas complètement seuls dans cette aventure périlleuse. Des anciens vont les accompagner afin de les analyser. À la fin lors que la seconde lune de Dreloth aura disparu ils seront de retour aux portes de la citadelle et le destin déterminera de leur vie sur Trad'ren. Il leur est possible de ne pas faire cette initiation, mais ils seront automatiquement envoyés chez les Shras'lar qui eux ont leur propre façon de voir les rites initiatiques.
Pendant la période de l'exploration initiatique, tout reprend quasi son cours normal. Les habitants retournent à leur clan et leur activité tout en priant Dreloth de veilleur sur les aventuriers pour qu'ils reviennent saints et saufs de leur rite de passage. Les torches restent allumer dans les rues jusqu'au retour des initiés à l'intérieur de la citadelle. Pour les membres des bannis, le calme est quasi présent également, les torches sont toujours présentes pendant que les initiés vivent à leur façon les rites de Dreloth.
Ce que les anciens ne disent jamais, c'est que peu importe le clan, les accompagnateurs guident toujours les initiés dans les endroits les plus sombres et dangereux de Trad'ren, comme la chaîne de montagnes de Gork'eh où les créatures féroces sont omni présentes ou encore les plaines de Vakohr où l'espace pour se camoufler du froid hivernal est presque inexistant. Ils ne font pas que rester dans les profondeurs de la jungle de Keznia. Ils vont là où leur vie est en danger et où prier la déesse lunaire pour leur protection et leur vie est nécessaire.
Les rites de Dreloth sont là pour prier pour le salut de l'âme de chaque personne vivant sur Trad'ren. Les fêtes de Sha'par ❖ Bien que la grande majorité des habitants de la planète prison ne soient plus ou moins croyants, les fêtes de Sha'par sont tout de même célébrés en l'honneur du soleil. Sha'par célèbre l'apogée du soleil et des récoltes tout en remerciant le Dieu du soleil de leur permettre d'obtenir toutes ses récoltes et ses abondances sur une terre si hostile et dangereuse afin de survivre à un climat tout aussi hostile que celui de la saison de Robug. Sha'par a lieu peu de temps avant la saison des pluies d'Illai annonçant la fin de la saison chaude de Larlak.
Les fêtes de Sha'par durent un total de trois jours, offrant à tous les habitants de la citadelle un vaste banquet à l'intérieur de chaque clan. Les victuailles sont des légumes, fruits de saison accompagnés de viandes et de vins produits par les habitants de Zollen. Un énorme brasier est également allumé sur la plage de Kozia qui a été aménagée pour l'occasion. Sha'par est vu comme étant la fête du feu et tous les habitants de la citadelle sont invités à venir festoyer, danser et prendre plaisir autour du brasier. C'est aussi une des rares occasions que les bannis de la citadelle, les Shras'lar sont les bienvenues. Comme les autres clans, ils participent à leur façon à cette grande fête du feu en offrant de la nourriture, des hommes pour surveiller les environs afin de protéger les fêtards, des cadeaux, etc.
Les artistes de tous les clans s'y donnent à coeur joie durant les trois jours que dure les fêtes de Sha'par. On peut y voir de tous les genres en passant par les jongleurs, cracheurs de feu, musiciens, danseurs, peintres, etc.
Durant les fêtes de Sha'par les « Femmes de Trad'ren » peuvent profiter de ce moment pour goûter à un semblant de liberté. Il leur est permis de profiter des festivités pleinement en oubliant leur statut de « femmes » quasi complètement. Durant les fêtes de Sha'par les « Femmes de Trad'ren » n'ont pas d'attache et peuvent ainsi aller vers qui leur plait ou tout simplement goûter à la solitude si cela leur chante.
Pendant les fêtes de Sha'par une tradition a vu le jour depuis bien longtemps. Cette tradition veut qu'un roi et une reine soient choisis durant les trois jours de la fête du feu pour se fusionner complètement afin de représenter la passion du soleil. Ces deux personnes seront isolées dans une tente mise en place rien que pour eux, en retrait afin qu'ils passent la nuit à faire honneur au Dieu soleil. Personne ne sait vraiment comment le couple royal est choisi, mais comme cela est une tradition de Trad'ren, il est très mal vu de refuser un titre aussi honorifique que celui de roi ou de reine de Sha'par.
À l'aube des trois jours de festivité, après que le couple royal est fini de faire honneur au Dieu soleil, tout reprend son cours normal. Lorsque le brasier s'éteint, tout est nettoyé et chacun retourne à ses activités afin de se préparer pour la saison morte de Trad'ren. Seulement, tous vont avoir profité plus que nécessaire des trois jours de la fête du feu, trois jours où tout peut pratiquement être permis.
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