4- La confédération des hommes

❖ Peu de temps avant le déclin de la Terre le monde avait bien changé. Les gouvernements ne faisaient pas exceptions. Plusieurs pays s’étaient unis pour former quatre grandes confédérations. Celle d'Asie supérieure, qui englobait une partie du moyen orient et de l'Europe de l'Est (ancienne URSS). Elle était en chef de file. Il y avait aussi la confédération européenne, réunissait l'Europe centrale, de l'ouest, ainsi que les pays au nord de l'Europe. La confédération américaine (qui ralliait les Amériques et l'Océanie, principalement) et le continent africain qui était quant à lui une quatrième confédération unissaient le nord et le sud. Le gouvernement, lui, était dirigé par un office central, situé au coeur de l'Asie. Les dirigeants étaient élus dans les différentes régions qui leur devaient une reconnaissance. Un peu comme des chefs d’État. Ceux-ci étaient jadis désignés comme des Gouverneurs.

Lorsque les scientifiques annoncèrent la fin imminente de la Terre, les chefs d’État se réunirent dans le plus grand des secrets afin de prendre des décisions qui allait être crucial pour l’avenir de l’humanité. Ils s’unirent et formèrent ce qui allait être connu dès le printemps 2115 comme étant la confédération des Hommes. Cette union allait avoir pour objectif le bien de tous les hommes, femme et enfant. Ensemble, avec l’aide des cerveaux les plus intelligents de la planète ils devaient trouver un endroit où vivre lorsque la Terre allait mourir.

Après beaucoup de travail, les scientifiques parvinrent à créer des satellites dans l’atmosphère terrestre où allait pouvoir déménager l’ensemble de la population mondiale. Les scientifiques eurent donc le feu vert pour finaliser le projet et tout le financement possible pour que les satellites soient prêts à être colonisé. C’est quelques années plus tard que la confédération des Hommes put annoncer l’exil des humains vers les satellites en promettant à tous qu’un jour ils allaient revoir cette planète qui restera la leur à tout jamais. Ils promirent que cet exilé ne serait pas définitif.

Alors que le transfert se faisait dans le calme le plus complet, un problème de taille vint se manifester aux dirigeants de la confédération. Qu’allaient-ils faire des criminels? Ils ne pouvaient pas les laisser sur leur héritage et encore moins les amener avec eux dans leur paradis. C’est alors qu’un des scientifiques du nom de Victor Trad’ren leur proposa une planète inhabitée et jusqu’à ce jour encore inconnue des humains. La raison pour laquelle personne n’y vivait était simple, son climat était instable et cette planète semblait surtout très austère. Alors envoyer les criminels sur cette dernière n’était pas irrationnel. Du coup, la confédération des Hommes fit les démarches nécessaires et donna même le nom de Trad’ren à cette planète.

Chaque satellite artificiel abrite un des membres de la confédération des Hommes afin qu’il puisse garder un certain contrôle. La confédération représente le nouveau gouvernement et ils sont ceux qui ont le dernier mot sur tout. Ils ont le plein pouvoir sur le destin de qui que ce soit. Ils font passer les lois qu’ils jugent nécessaires pour le bien du reste des Hommes. Ils ne tolèrent aucun criminel à l’intérieur des satellites.

Ce ont également eux qui choisissent si un criminel sera marqué ou pas du fameux « F » sur son corps. Cette fameuse marque qui pourrait avoir de grandes répercutions sur la vie du criminel sur Trad’ren. Bien que cela semble improbable des rumeurs circulent affirmant que la confédération est clairement au courant ce que signifie ce « F » sur le corps des criminels qu’ils marquent puisque se serait eux qui l’auraient instauré jadis. Seulement, sans preuve tout reste que de la spéculation. Encore une fois, il parait que la confédération aurait un ou même plus d’un homme (s) à leur service directement parmi les justiciers de Trad’ren. Ce qui voudrait dire qu’il y aurait de la communication entre la planète hostile et un des satellites artificiels. Encore une fois, personne n’a de preuve et tout n’est que rumeur sans le moindre fondement.