Chef des Tarchtar Modérateur ❖ Messages : 28 ❖ Date d'inscription : 05/04/2016
| Sujet: Declan Donnelly [Terminée] Mar 5 Avr - 21:46 | | Declan Donnely Feat:Shanks / Eiichirō Oda Identification Description Physique Declan est un homme de prestance, grand et musclé, juste assez pour paraître imposant, et au teint hâlé à peine bronzé. Sa musculature est fine, mais puissante, féline, témoignant parfaitement de son entraînement à l’épée et de son agilité. Très charismatique il sait toujours se présenter sous son meilleur jour en toutes circonstances et l’expression de son visage ne laissera jamais entrevoir qu’il perd le contrôle de ses émotions (ce qui n’est presque jamais arrivé…). Ses cheveux sont d’un rouge flamboyant naturel, disons un roux extrêmement foncé. Ils sont rebelles et des mèches traînent toujours gracieusement sur son visage.
Son visage? Parlons-en… Donnelly masque toujours ses émotions si bien que ses traits ne sont absolument pas marqués mis à part quelques signes de fatigue visible comme de "légers" cernes d’un gris violet soutenu dus au manque de sommeil physique. L’ensemble de son visage est assez harmonieux, de ses fines lèvres, toujours étirées en un sourire en coin, jusqu’à ses yeux d’un gris acier impénétrables. Il porte également une légère barbe taillée à la perfection entourant sa bouche. Parmi ses signes distinctifs notables, on peut aisément remarquer la cicatrice couvrant son œil gauche formée de trois griffes parallèles et alignées, il offre une version différente de leur provenance à chaque fois qu’on lui pose la question.
Au niveau des vêtements, Declan n’est pas du genre à se casser la tête. Son look lui importe bien sûr, mais ne s’embarrasse pas de couleurs flashy ou d’autres fantaisies et porte la plupart du temps des chemises blanches ou noires légèrement ouvertes sur son torse et des pantalons noirs assez cintrés. Un grand manteau sombre également vient terminer le tableau avec élégance, ce style sobre tranchant agréablement avec la couleur de ses cheveux.
La démarche fière et le dos droit, Declan est sans aucun doute quelqu’un qui inspire le respect voir la crainte et même s’il a la plupart du temps un air tranquille on sent dans son regard qu’il a vécu bien des choses et ne se laissera pas impressionner par quoi que ce soit.
Description Psychologique Il ne faut pas se fier à son apparence calme et tranquille, car sous le masque d’indifférence voir d’amusement se cache un homme sanguin et redoutable dont la cruauté n’est plus à prouver au sein de Zollen.
“ « On n’arrive pas où j’en suis en faisant des sourires et des ronds de jambe, c’est l’arme des faibles. » Avait-il dit un jour depuis lequel il lui semblait s’être écoulé une éternité. Son caractère, déjà fort de base s’est développé encore plus une fois arrivé sur Trad’ren et il a une parfaite confiance en lui et en ses capacités ainsi qu’une très haute estime de lui-même, très peu de gens semblent arriver à sa cheville de son point de vue et il n’hésite pas à traiter la plupart des autres de haut.
Ayant la lâcheté et les pleurnichards en horreur, il n’hésite pas à tyranniser ses hommes, les harcelant et les insultant pour les pousser à bout et ainsi en tirer le meilleur quitte à éliminer du clan les plus faibles. Les combats ne lui font pas peur et semble même le divertir, il n’est pas rare qu’il blesse ses hommes lors des entraînements allant même jusqu’à se montrer sadiques, riant des souffrances de ses fidèles.
« Ça les endurcit, c’est de ça qu’ils ont besoin pour avancer dans mes rangs. »
Oppose-t-il à ceux qui n’apprécient pas toujours ses méthodes.
S’il se montre parfois dur avec les membres de son clan, il n’en est pas moins totalement loyal et serait prêt à envoyer tous ses hommes au secours de quelqu’un autant qu’il pourrait totalement laisser quelqu’un d'autre dans le besoin s’il ne l’estime pas assez.
Prêt à tout pour obtenir toujours plus de pouvoir qu’il chérit tout particulièrement, Declan se montre souvent sous sa personnalité la plus sombre : vicieux, manipulateur, parfois cruel, rien ne l’arrêtera et mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin s’il a un objectif précis. Il jouit cependant d’un incroyable charisme dont il est parfaitement conscient et qui lui permet d’avoir la confiance quasi totale de son clan.
Particulièrement friand de chasse, ayant en horreur la plupart des créatures peuplant Trad’Ren, il n’hésitera pas à se lancer dans le combat, préférant les armes de corps à corps et plus particulièrement les lames qu’il maîtrise à la perfection, toujours selon lui. Il aime les défis, et, bien qu’interdis dans l’enceinte de Zollen, il en initie parfois qu’il prétend amicaux. C’est un homme d’action et il a besoin de son lot quotidien de sensations fortes.
En dehors de tout ça l’homme se montre relativement accessible et est amateur de tous les plaisirs de la vie, son préféré était probablement la boisson. Il est le genre d’homme qui aime faire la fête entre proches à boire près du feu en se racontant des histoires grivoises et riant à gorge déployée. Autres informations Ambidextrie, il peut tout faire des deux mains sans la moindre distinction sauf pour l’écriture, il est exclusivement droitier. Il est également insomniaque et dort rarement plus de deux heures d’affilées. Il n’a pas spécialement de phobies, mais beaucoup de choses l’insupportent et il a tendance à montrer son agacement en grinçant des dents ou en tapotant très légèrement ses doigts sur une surface quelconque. Son Histoire Comme tout le monde, Declan est né sur les satellites au printemps 2414 dans une famille relativement aisée et estimée de la Confédération des Hommes puisque son père fut l’un des scientifiques qui avait permis les avancées technologiques considérables en vigueur sur les planètes artificielles tandis que sa mère était une technicienne de laboratoire qui contribuait chaque jour à sa petite échelle à soigner les maladies et procéder à l’entretien du corps des résidents des satellites. S’il n’y a rien à signaler sur sa jeunesse on pouvait néanmoins constater que, même enfant, Declan a toujours eu ce besoin de pouvoir, d’être le plus fort et de dominer les autres c’est pourquoi, dès qu’il obtint l’âge minimum requis, il s’engagea dans l’armée au grand damne de ses parents qui auraient sans doute préféré qu’il suive leurs traces et se taille une réputation dans le domaine des sciences. Seulement, et malheureusement pour eux, c’était un domaine que Declan avait en horreur. Il ne supportait pas de devoir rester des heures assises, le nez plongé dans des recherches précise. Lui ce qu’il aimait c’était l’action et les combats, tout ce que l’armée pouvait lui apporter.
Il eut un peu de mal à l’autorité, devoir obéir aux ordres était assez contraignant pour lui et il se faisait souvent réprimander par ses supérieurs qui ne pouvaient néanmoins ignorer son talent pour le combat ainsi que pour l’aspect tactique que cela impliquait : en effet il s’avérait que le jeune homme, alors à peine âgé de 18 ans, était très intelligent et surtout débrouillard autant qu’il était fort au combat, préférant l’escrime à toute autre forme de lutte.
Mais Declan n’aspirait pas à n’être qu’un simple soldat, il avait besoin de plus de pouvoir, de plus de reconnaissance, et surtout il ressentait le besoin de dominer, il avait envie de pouvoir écraser des gens sous ses bottes et de prouver sa véritable valeur. C’était un but tout à fait égoïste, il ne servait pas pour aider son prochain, mais pour prendre du plaisir à se battre, ce qui ne l’empêcha pas de gravir les échelons à toute vitesse jusqu’à obtenir, à à peine 25 ans, le poste d’entraîneur pour les cadets et nouvelles recrues. C’était un poste parfait pour lui, il pouvait ainsi exprimer tout son sadisme et d’enfin pouvoir commencer à diriger les choses. Il aimait pouvoir avoir affaire aux nouvelles recrues dès le départ, car cela lui permettait de voir leur valeur avant tout le monde et il aimait faire pression sur eux jusqu’à faire craquer les plus faibles. Il s’avéra néanmoins être un excellent professeur, enseignant les techniques de combats efficacement. Impitoyable, il ne tolérait pas les échecs et s’avérait particulièrement féroce lorsqu’un de ses « élèves » ratait un exercice, que ce fusse pour cause d’inattention ou par simple défaillance physique, les efforts que demandait Declan surpassaient tous ceux qu’ils avaient déjà du produire. À l’aise dans ce métier et particulièrement douée pour l’effectuer, Declan ne chercha pas à plus évoluer et occupa le poste pendant les sept années qui suivirent jusqu’à ce qu’un… Incident… Change le tournant de sa vie à jamais.
Ça avait commencé par l’entraînement du matin, comme tous les jours Declan demandait aux nouveaux de se surpasser et après les habituels exercices pour se mettre en jambe -expression particulièrement adaptée ici, car il s’agissait de 5km de course ainsi qu’une série de pompe et de tractions diverses- il avait décidé de faire une démonstration de ses capacités au combat. Évidemment il ne s’agissait pas de blesser quelqu’un, les coups ne devaient même pas toucher la cible qui se trouva être, une fois n’est pas coutume, son supérieur hiérarchique direct qui assistait aux entraînements une fois par semaine pour vérifier l’avancée de l’enseignement s’était prêté au jeu et il avait décidé de montrer lui aussi ce qu’il pouvait faire. C’est donc entouré des nouvelles recrues que Declan et son supérieur s’étaient retrouvés face à face. Le combat avait commencé normalement, les deux hommes entrechoquaient leurs lames sans jamais se toucher, avec une précision proche de la chorégraphie tandis que les cadets les observaient, fascinés… Seulement, bien vite, la confrontation commençait à prendre une tout autre tournure. Échauffé, à la limite de l’excitation, par le combat, Declan commença à se montrer plus incisif, plus violent et plus vicieux, enchaînant les coups bas et déstabilisant de plus en plus son adversaire jusqu’au moment où, suite à la perte de l’équilibre de ce dernier. La suite est un peu confuse, mais un seul coup suffit à lui porter une atteinte mortelle. Dans un grand silence et surtout une certaine incompréhension, l’homme s’effondra, la carotide tranchée. À ce moment-là, Declan avait compris. C’était un accident, un accident idiot, mais il ne regrettait pas. Ce n’était pas la première fois qu’il tuait en fait, mais l’assassinat -parce que c’en était un- scellerait définitivement sa carrière. Il ne s’était cependant pas aperçu de l’ampleur de la chose, car ce supérieur était un des plus hauts gradés de l’armée et sa disparition ne pourrait ni ne passerait inaperçue. Le procès dura une année complète, beaucoup de témoins furent entendus et si la plupart étaient terrifiés de dire quelque chose qui aurait pu déplaire à Declan, la protection de la justice les confortait suffisamment pour que la thèse de l’accident qu’il soutenait depuis le départ, il n’eût pas tué volontairement son supérieur, c’était une chute toute bête, ne soit pas retenue. Le verdict tomba, Declan Donnelly avait été jugé coupable de meurtre et donc de hautes trahisons, faute passible de la peine maximale. Il allait être envoyé sur le nouveau projet de la Confédération des Hommes, la planète prison, Trad’Ren.
La sentence n’avait rien de surprenant vu la tournure du procès et étrangement cela n’effrayait pas vraiment l’homme aux cheveux rouges. À vrai dire il savait qu’il finirait sur la planète d’une quelconque façon, on lui avait d’ailleurs plusieurs fois proposé de rejoindre les rangs des justiciers à l’époque, il y avait même déjà sérieusement réfléchi, mais il ne s’attendait probablement pas à y aller en tant que prisonnier… Enfin, ce qui était fait était fait et son destin était scellé, une nouvelle vie occultant complètement la précédente allait débuter et c’est sans un au revoir pour qui que ce soit qu’il disparut du jour au lendemain, conduit pour un voyage sans retour possible.
Il ne faisait, bien sûr, pas partie de la première vague de prisonniers débarqués sur la planète, mais il ne s’attendait pas vraiment à tomber sur une civilisation nouvelle si bien organisée. À vrai dire il ne savait pas vraiment à quoi s’attendre en débarquant sur la plage. Une foule de rumeurs circulait sur les satellites à propos de Trad’Ren, planète sauvage et hostile, effrayante, qui servait de mouroir aux prisonniers, personne n’en revenait et personne n’y échappait… Tout ça était vrai, parfaitement vrai, mais ça ne représentait que la partie émergée de l’iceberg. Les « colons forcés » s’étaient rassemblés et unis pour créer une grande citadelle au cœur de la jungle et se protéger de la faune extérieure. C’est dans cette citadelle, Zollen, que Donnelly débarqua, affamé et fatigué pour se retrouver devant le conseil d’administration qui semblait être le gouvernement en vigueur ici. Il n’aurait pas imaginé qu’il puisse y avoir une quelconque politique en vigueur, il ne s’était en fait jamais posé la question, mais dans le fond ça paraissait presque logique et pourtant il était surpris.
Ce conseil était formé du maire de Zollen, apparemment un homme assez respecté et apprécié, du leader des Justiciers, bien sûr, et du représentant des trois grandes familles ou clans que comportait la ville : Dakkar, Ruskaija et Trachtar. Chaque groupe semblait avoir sa spécialité, et la réunion du conseil pour accueillir les nouveaux venus semblait être faite pour déterminer quel clan l’homme rejoindrait. Sans parler de réelles épreuves, Declan effectua certaines tâches, pour prouver sa valeur et ses capacités… On lui avait laissé le choix de décider quel clan il voulait rejoindre, en théorie, il n’y croyait pas trop à cette idée de libre arbitre, mais dans tous les cas il s’était décidé assez rapidement, le clan le plus adapté à lui semblait être celui des Trachtar. C’était sans doute le plus impitoyable des trois, celui qui contenait le plus de guerriers adepte de défis et de combats de la citadelle et c’était exactement cette fureur de battre qui brûlait dans le cœur de Declan. Le chef de l’époque avait directement su voir ça et avait sûrement influencé son choix d’une certaine manière. S’en étaient suivi plusieurs séries de tests sur plusieurs semaines. Donnelly s’avéra rapidement être au-dessus de toutes les attentes du chef, il était doué au combat, peut-être même l’un des meilleurs guerriers de la citadelle, sûrement a un excellent niveau en dehors des murs, et maîtrisait une bonne partie des armes présentes sur la planète.
Comme c’était décidé depuis le départ -d’ailleurs les tests effectués depuis des semaines avaient été tellement vains du point de vue de Declan- il rejoignit le clan des Trachtar au d’abord comme chasseur. Il n’aspirait qu’à sortir des murs pour se frotter au danger, et cela lui permit de se faire rapidement une idée de ce qui pouvait l’entourer. Il n’avait pas tant que ça étudié les écrits des anciens expliquant la faune et la flore de Trad’ren, c’était un fonceur qui, s’il devait découvrir quelque chose, le ferait en pratique et non en théorie. C’était probablement de la témérité, d’autres songeaient à de la folie ou plus simplement à de la bêtise, peu importait, il fonçait et allait où il avait envie d’aller sans ce soucier du danger. C’est peut-être ce qui lui valut des… Accidents… Au début. En effet, fonçant sans réfléchir, il était évident qu’il tombait bien souvent sur des créatures dont il avait sous estimé la puissance. C’est ce qui arriva un jour où il chassait dans la jungle. Il détestait être suivi d’une quelconque façon et chassait régulièrement en solitaire contre l’avis de ses camarades, peu importait, c’était sa vie et il savait ce qu’il faisait. C’était donc un matin de chasse habituel, sauf que…
Il était rentré deux jours plus tard avec de grosses balafres un peu partout surtout une grosse griffe au milieu de la figure, qui avait manqué de peu de lui crever l’œil gauche. Heureusement malgré le sang perdu et la déshydratation il avait été rafistolé, il en fallait tellement plus pour l’abattre après tout. C’est à ce moment-là que des questions commencèrent à fuser dans son sillage. Il avait été assez fort pour survivre plusieurs jours blessé et seul dans la jungle et il semblait avoir soif de pouvoir… Est-ce qu’il n’était pas temps pour lui d’essayer de devenir chef? C’était risqué et périlleux, il risquait la mort, le bannissement en second plan, mais chacun commençait doucement à se faire une petite opinion de la chose : il avait très sûrement pensé a le faire et il en avait les capacités apparentes. Maintenant allait il avoir les couilles de le faire?
À vrai dire Declan ne s’était pas posé la question longtemps. En une nuit c’était décidé, il ne pensait pas aux risques, il ne pouvait pas perdre de toute façon, personne ne doutait de ses capacités au combat, pourquoi allait il s’y mettre? Évidemment, il avait attendu sagement plusieurs semaines histoire d’être parfaitement rétabli et alerte, puis un matin, il s’était équipé de sa meilleure lame et s’était posté devant son chef, le provoquant en duel, remettant en jeu le titre de chef de clan. Et celui-ci n’avait pas hésité non plus, un duel de la sorte ne se refuse pas, et il y était préparé, il avait entendu les rumeurs et avait même cette fierté de voir son poulain devenir assez puissant pour le vaincre.
Les deux hommes entamèrent donc un combat à armes égales, une lame, comme l’avait choisi Declan, tandis qu’une masse de monde se pressait autour d’eux. Ça rappelait des souvenirs au roux, mais il n’avait pas envie de se laisser distraire, le combat devait être sa seule priorité. Bientôt, comme tout le monde l’avait prédit, Declan parvint à planter son épée à quelques centimètres de la gorge de son chef, scellant ainsi son destin et clôturant son commandement.
Personne ne réalisa sur le coup, pas même lui, et un silence s’installa longuement, personne n’osait même respirer pas même les deux protagoniste. Declan se tenait au dessus, le pommeau de l’épée encore dans sa main qu’il serrait fort. Puis, peu à peu, les gens se dévisagèrent sans vraiment comprendre alors qu’une certaine clameur montait dans la foule.
Declan Donnelly était devenu chef des Trachtar, il n’avait de toute façon pas espéré à moins, et c’est ainsi que la vie des membres de ce clan, mais aussi de toute la ville de Zollen en fut impactée. Dans la vie réelle | |
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